Le fonctionnement de la cour pénale internationale (CPI) est presque au ralenti. Les sanctions infligées à l’institution par le président américain, Donald Trump rendent difficile les activités ordinaires visant à rendre justice aux victimes des crimes de guerre.
La cour pénale internationale a été en effet sanctionnée par l’administration Trump après avoir décerné en novembre dernier, un mandat d’arrêt contre le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et contre l’ancien ministre de la défense Yoav Gallant.
La sanction du patron de la maison blanche vise notamment le procureur en chef de la cour pénale internationale, Karim Khan. En effet, dans le décret pris par Trump, il est fait mention à Karim Khan u’il lui est interdit d’entrer aux Etats Unis. Cette interdiction est valable pour tous les membres de l’institution n’exerçant pas au pays de l’oncle Sam.
D’après des témoignages des membres de la CPI, Karim Khan n’a plus accès à sa boîte électronique Microsoft et ses comptes domiciliés aux Royaume-Uni sont bloqués. Toute personne, institution ou entreprise qui soutiendrait financièrement Monsieur Khan est aussi menacée de sanction (amende).
Toutes ces mesures répressives mettent à mal le fonctionnement de la juridiction désormais incapables de mener des enquêtes visant à faire justice aux personnes victimes des crimes de guerre. Pour totalement le rendre vulnérable, Karim Khan est finalement accusé de violence sexuelle sur un agent subalterne.