Les nouvelles ne semblent pas être trop bonnes pour l’ancien patron de la police nationale du Bénin, Philippe Louis Houndégnon.
Poursuivi pour harcèlement via un moyen électronique, il risque des peines de prison. Au cours de l’audience de ce lundi 28 avril 2025, le ministère public a requis deux ans de prison contre lui.
Selon plusieurs sources locales, le premier substitut du procureur a requis une peine de deux ans de prison ferme assortie d’une amende de deux millions de francs CFA contre l’ex-patron de la police, poursuivi pour incitation à la rébellion et harcèlement par voie électronique.
La Cour spéciale se montre plus clément vis à vis de son co-accusé, Camille Amoussou, également poursuivi. Le ministère public a en effet sollicité pour ce dernier, une relaxe pure et simple, estimant qu’il n’existait pas de charges suffisantes contre lui.
Soulignons que l’ancien chef de la sécurité interne sous l’ancien président Boni Yayi est admis à la retraite anticipée. Activiste panafricaniste, il a donné son avis technique sur plusieurs dossier sur lesquels il s’est montré critique vis à vis du pouvoir en place.