À la croisée de l’obsession démographique, des nouvelles technologies et des ambitions personnelles démesurées, Elon Musk se retrouve une nouvelle fois au centre de la controverse. Une enquête approfondie publiée par le Wall Street Journal révèle les contours d’un projet aussi étonnant qu’inquiétant : la constitution par le milliardaire d’un “harem virtuel” destiné à engendrer une multitude d’enfants supposément “supérieurs”, dans un but à peine voilé de repeuplement.
Le PDG de Tesla et SpaceX, déjà père d’au moins 14 enfants, verrait dans la natalité un levier stratégique. Inquiet du déclin démographique aux États-Unis et, selon l’article, préoccupé par la croissance rapide des populations dans les pays en développement, Musk affirmerait vouloir créer une “légion” de descendants dotés d’une intelligence hors norme — à l’image de la sienne, qu’il n’a jamais hésité à glorifier publiquement.
Selon les informations de RFI, relayant les conclusions de l’enquête, le processus serait bien rôdé : Musk proposerait à des femmes au profil ciblé (influenceuses conservatrices, figures de la cryptomonnaie, expertes en intelligence artificielle) des sommes conséquentes pour porter ses enfants. À la clé : des millions de dollars et des pensions mensuelles élevées, en échange de leur discrétion et de la prise en charge de l’éducation des enfants.
Mais cette stratégie a montré ses limites. L’une de ces femmes, Ashley Sinclair, influenceuse d’extrême droite et mère du 13ᵉ enfant de Musk, a brisé l’accord de confidentialité en dévoilant publiquement les dessous de leur arrangement. Elle affirme avoir préféré “devancer la presse” en exposant l’histoire sur les réseaux sociaux. En représailles, Elon Musk aurait réduit la pension alimentaire de leur fils à 40 000 dollars par mois, niant publiquement sa paternité, malgré un test ADN révélant une probabilité de filiation à 99 %.
La suite des révélations est encore plus troublante. Des échanges de SMS rendus publics montrent un Musk insistant pour concevoir un second enfant à peine deux mois après l’accouchement. Face au refus d’Ashley Sinclair, il aurait déclaré vouloir chercher d’autres volontaires via X, son propre réseau social, anciennement Twitter.
Le Wall Street Journal évoque un “harem virtuel” et une stratégie de reproduction à grande échelle. Musk, de son côté, a balayé l’enquête d’un revers de la main sur X, qualifiant le journal économique de “tabloïd”.