L’activiste Kemi Seba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, a annoncé sa libération ce lundi 31 mars 2025 à travers une vidéo postée sur Facebook.
Dans cette courte intervention, il a tenu à rassurer ses partisans en déclarant : « Soyez relaxe, tout va bien. » Kemi Seba a révélé que son interrogatoire portait principalement sur ses prises de position contre le Franc CFA et la Françafrique. Selon lui, « dénoncer le franc CFA et la France-Afrique semble être perçu comme un crime contre l’humanité », a-t-il ironisé.
Son arrestation avait été annoncée plus tôt dans la journée par Maud-Salomé Ekila, porte-parole de son ONG Urgences Panafricanistes. Elle a affirmé sur X (ex-Twitter) que Kemi Seba avait été arrêté par les services de renseignement congolais (CID), alors qu’il s’apprêtait à animer une conférence de presse sur la monnaie coloniale.
Une vague de soutien panafricaniste
L’interpellation de Kemi Seba a immédiatement suscité des réactions, notamment celle de Nathalie Yamb, militante engagée pour la souveraineté africaine. Dans un message publié ce 31 mars, elle a martelé : « Libérez Kemi, on va avancer ! » avant d’ajouter que « l’arrestation d’un homme ne changera pas la volonté des peuples de sortir de cette monnaie coloniale. »
Ce n’est pas la première fois que Kemi Seba est visé par une interpellation. En octobre 2024, il avait été placé en garde à vue à Paris par des agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), toujours dans le cadre de ses actions contre le Franc CFA et l’influence française en Afrique.
Malgré ces multiples arrestations, le militant panafricaniste reste déterminé à pourAfriquesuivre son combat pour la souveraineté monétaire et politique des nations africaines.