Le Mouvement politique Générations et Peuples Solidaires (GPS) a vivement réagi à l’exclusion de son président, Guillaume Kigbafori Soro, de la liste électorale provisoire publiée le mercredi 19 mars 2025 par la Commission Électorale Indépendante (CEI).
Dans un communiqué transmis à BENINWEBTV, le GPS rappelle que cette exclusion va à l’encontre des décisions de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP). Cette dernière avait, en 2020, ordonné à l’État ivoirien de lever toutes les restrictions empêchant Guillaume Soro d’exercer ses droits civiques.
« Le refus d’exécuter ces arrêts révèle une volonté manifeste du pouvoir en place de bafouer l’État de droit et d’exclure arbitrairement des adversaires politiques en vue de l’élection présidentielle de 2025 », déplore le mouvement.
Le GPS souligne que la CADHP, juridiction supranationale dont la Côte d’Ivoire est signataire, a exigé la réintégration de Guillaume Soro sur la liste électorale. Pourtant, cette décision juridiquement contraignante demeure ignorée par les autorités ivoiriennes. « Nous assistons à une instrumentalisation de la justice à des fins politiques », affirme le mouvement, rappelant que d’autres personnalités politiques comme Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont également été radiées de la liste électorale.
Pour le GPS, cette exclusion massive vise clairement à restreindre le champ politique et à verrouiller l’élection présidentielle de 2025. Face à cette atteinte aux libertés, le mouvement réaffirme avec force l’engagement indéfectible de Guillaume Soro contre l’exclusion et l’injustice en Côte d’Ivoire.
« Hier, il a combattu sans relâche l’arbitraire ; rien ne saurait le faire renoncer aujourd’hui. Au contraire, sa détermination reste intacte ! » insiste le communiqué, rappelant que depuis toujours, Guillaume Soro s’est opposé à toute forme d’injustice et d’exclusion politique.
« Aujourd’hui encore, il demeure debout, résolu à poursuivre son combat pour la justice et la démocratie en Côte d’Ivoire. Ceux qui pensent pouvoir l’écarter par des manœuvres administratives ou le réduire au silence se trompent. Son engagement en faveur d’une Côte d’Ivoire libre, juste et démocratique est inébranlable », prévient le GPS, qui dénonce des stratégies politiques visant à écarter les candidats les plus redoutés de la course à la présidentielle.
« Le pouvoir en place tente de faire croire que l’élection présidentielle de 2025 est déjà jouée, qu’elle ne sera qu’une mascarade entachée d’exclusions. Leur stratégie est claire : semer la peur, démobiliser la population et instaurer un climat de résignation », critique le mouvement, appelant la communauté nationale et internationale à se pencher sur cette « grave violation des droits civiques et politiques en Côte d’Ivoire ».
« Nous appelons l’opinion nationale et internationale à réagir face à cette violation flagrante et à veiller à ce que l’élection présidentielle de 2025 ne soit pas une répétition des scrutins sanglants du passé, marqués par la violence, la répression et des pertes en vies humaines. »a-t-il conclu.