Ce 25 mars 2025, les présidents des institutions de la République ont officiellement pris position sur l’affaire du complot contre la sûreté de l’État. À travers un communiqué, ils expriment leur « profonde indignation » face à cette tentative de déstabilisation et la « condamnent fermement ».
L’affaire a éclaté en septembre 2024, avec l’arrestation d’Olivier Boko, influent homme d’affaires et proche du président Patrice Talon, ainsi que de Oswald Homéky, ancien ministre des Sports. Selon les autorités, ces derniers auraient ourdi un coup d’État, mobilisant des ressources financières à cet effet. Rock Niéri, beau-frère d’Olivier Boko, aurait également contribué au financement de l’opération.
Le projet aurait été déjoué grâce à la vigilance du chef de la Garde Républicaine, permettant ainsi d’éviter ce qui aurait pu être une grave crise politique. À l’issue du procès tenu en janvier 2025 devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), les trois principaux accusés ont été condamnés à 30 ans de réclusion criminelle et à plusieurs milliards de FCFA d’amende.
Soutien des institutions à l’État
Dans leur communiqué, les présidents d’institutions saluent le travail des forces de sécurité et des services de renseignement, qui ont permis de faire échouer cette tentative de déstabilisation.
« Nous félicitons toutes les personnes, notamment les responsables de la Garde Républicaine et les services de renseignement, qui ont fait échec à cette tentative qui aurait anéanti plus de trois décennies de construction et d’acquis démocratiques. »
Réaffirmant leur attachement aux valeurs républicaines et démocratiques, les signataires du communiqué insistent sur leur volonté de continuer à œuvrer aux côtés du chef de l’État pour un Bénin uni, prospère et respecté.
Cette prise de position marque un soutien institutionnel clair à l’action gouvernementale et renforce le message selon lequel toute tentative de remise en cause de l’ordre constitutionnel sera combattue avec fermeté.