Le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud quittera-t-il ses fonctions à la fin de son mandat ? La question demeure sans réponse, affirme Africanews.
Réélu en 2022 pour un second mandat, il pourrait légalement briguer un troisième, la Constitution ne fixant aucune limite. Pour l’heure, le suspense reste entier.
Dans une interview récente accordée à un média kényan, il a évoqué plusieurs critères qui orienteront sa décision, tels que l’instauration d’un véritable système démocratique et l’élimination des menaces posées par Al-Shabab, avant même de se projeter vers l’élection de 2026.
Depuis la chute du régime autoritaire en 1991, son gouvernement est le premier à bénéficier d’une reconnaissance internationale et de milliards de dollars d’aide. Cependant, la situation sécuritaire reste fragile.
Pour rappel, le 18 mars dernier, une explosion d’une grande violence a visé son cortège présidentiel. Si Hassan Cheikh Mohamoud en est sorti indemne, plusieurs victimes civiles sont à déplorer.