Une décision de la cour suprême du Royaume-Uni a tranché mercredi 16 avril sur la question du genre. Elle a statué en précisant qu’une femme est une personne née biologiquement de sexe féminin, excluant ainsi les personnes transgenres de la définition légale.
A travers cette décision majeure, la haute juridiction britannique soutient que, selon la loi, la femme se définit par le sexe biologique et non le genre. Pour faire simple, il faut être doté des organes génitaux féminins (le vagin et autres) pour être légalement considéré comme une femme.
La Cour suprême britannique donne ainsi raison à des regroupements féministes défendant la femme dont l’association « For Women Scotland », longtemps en litige avec le gouvernement écossais. Dans leur bras de fer, les militantes féministes estiment que les droits sont menacés par les revendications des défenseurs des droits des personnes trans.
La décision de la cour suprême est perçue pour les groupes de femmes ayant soutenu l’appel, comme une victoire majeure dans leurs efforts pour protéger la dignité et les espaces réservés aux femmes.
De son côté, le gouvernement écossais considère que le certificat de reconnaissance de genre (GRC), délivré à une personne transgenre après sa transition, est suffisant pour la considérer comme une femme, rapporte France 24. Pour les autorités du pays, toute personne détentrice de ce certificat doit avoir accès « aux mêmes protections que celles déclarées femme à la naissance ».
Une perception combattue par l’association « For Women Scotland » qui a demandé à ce que cette interprétation prenne en compte uniquement le sexe biologique. Une position soutenue par J. K. Rowling, l’autrice d' »Harry Potter ». Mais l’association a finalement eu gain de cause après cette décision de la Cour suprême.