Le Burundi marque un tournant décisif dans la lutte contre le paludisme en intégrant le vaccin antipaludique à son programme de vaccination de routine. Cette initiative est le fruit d’une collaboration entre le ministère de la Santé et ses partenaires, dont l’UNICEF et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
La cérémonie officielle de lancement s’est tenue lundi dans le district sanitaire de Mpanda, situé dans la province de Bubanza, sous le haut patronage de la Première dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye. « Aujourd’hui, nous célébrons le début de la première phase de vaccination contre le paludisme pour les enfants de moins de cinq ans dans les 25 districts sanitaires du pays », a déclaré Xavier Crespin, représentant de l’OMS au Burundi.
Le paludisme reste un enjeu majeur de santé publique au Burundi, touchant particulièrement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes, a rappelé la ministre de la Santé publique, Dr Lydwine Baradahana. « C’est pourquoi cette maladie endémique figure parmi les principales priorités sanitaires nationales », a-t-elle précisée.
Dans son allocution, la Première dame, Angeline Ndayishimiye, a salué cette avancée significative et encouragé la population, notamment les habitants des quartiers concernés par cette première phase, à participer activement à la campagne vaccinale afin que chaque enfant puisse en bénéficier.