Au Bénin, le procès concernant la découverte d’ossements humains derrière la morgue du Centre national hospitalier universitaire (CNHU) a débuté le jeudi 24 avril 2025, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Au cours du procès, les personnes interpellées dans ce dossier ont nié les faits qui leur sont reprochés. Il s’agit de douze agents du CNHU, dont des morguiers et un chauffeur de corbillard.
Dix d’entre eux sont actuellement sous mandat de dépôt, tandis que les deux autres ont été placés sous convocation. Ils font face à des accusations d’« abus de fonctions » et de « complicité d’abus de fonction » dans deux affaires désormais jointes.
À la barre, chacun a plaidé non coupable. L’audience a été limitée à l’inculpation et à la désignation des avocats de la défense. Le dossier a été renvoyé au 5 mai 2025 pour l’audition du représentant du CNHU et des prévenus.
Le 28 février 2025, des ossements humains ont été découverts dans une broussaille derrière la morgue du CNHU, l’hôpital de référence de ce pays de l’Afrique de l’Ouest.
C’est un agent d’entretien qui a donné l’alerte après avoir trouvé les restes humains en nettoyant le terrain. Alertées, les autorités du centre hospitalier ont fait appel aux forces de l’ordre. Cinq squelettes ont été reconstitués, mais sans les crânes.