Après l’adoption de la loi sur la chefferie traditionnelle par l’Assemblée nationale, sa promulgation par le président de la République est attendue. Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a apporté des précisions sur cette réforme lors du point de presse du Conseil des ministres.
Il a tenu à rassurer les dignitaires inquiets en affirmant que « la loi n’emporte aucun royaume ». Elle établit des critères précis pour définir un royaume ou une chefferie coutumière, issus d’un travail historique et scientifique. Aucun royaume n’a donc disparu formellement.
Cette réforme vise à valoriser et moderniser la chefferie traditionnelle tout en respectant son rôle historique. La loi définit un cadre juridique pour les autorités traditionnelles, leur accorde une reconnaissance légale et fixe les règles garantissant leur organisation. Elle souligne également leur contribution à la cohésion sociale et à la préservation des identités culturelles.