Un décret du gouvernement burkinabé interdit formellement l’usage du tabac dans les lieux publics ouverts ou clos et dans les transports en commun.
Cette mesure prise le 15 avril s’applique également à la chicha, aux cigarettes électroniques et autres produits similaires. Les contrevenants à ces mesures s’exposent à des sanctions financières. Ils seront soumis à une amende de 15 000 FCFA, tandis que les responsables des lieux publics ou des moyens de transport concernés encourent des amendes allant de 50 000 à 200 000 FCFA.
Cette décision prise par le président Ibrahim Traoré vise à protéger la population des effets nocifs du tabagisme actif et passif, dans un souci de santé publique croissante. L’interdiction s’applique à tous les lieux publics qu’ils soient ouverts ou fermés comme les bureaux, restaurants, gares ou marchés couverts, ou ouverts comme les parcs, stades ou arrêts de bus, ainsi que les transports en commun.